De nouvelles données issues d’une vaste enquête nationale décrivent l’état de santé des étudiants en médecine en France.
Elles mettent en évidence la psychiatrie comme une spécialité où les prévalences d’usage de substances psychoactives et de consommation de médicaments ‘anxiolytiques et/ou antidépresseurs sont particulièrement importantes comparées à d’autres spécialités dont la chirurgie et l’anesthésie-réanimation.
Par ailleurs, selon ces données, les étudiants en psychiatrie sont plus nombreux à être suivis par un psychologue ou un psychiatre, à avoir subi des violences physiques/et/ou sexuelles et à déclarer un sentiment de mal-être.
L’analyse a porté sur un échantillon de 2 165 internes : 302 internes en psychiatrie et 1 863 internes évoluant dans d’autres spécialités médicales.
Source : “Psychiatry: A discipline at specific risk of mental health issues and addictive behavior? Results from the national BOURBON study”
https://www.jad-journal.com/article/S0165-0327(18)30481-6/fulltext
Pour aller plus loin, une analyse des effets de genre associés aux consommations de substances psychoactives, observés dans le cadre de cette même enquête nationale BOURBON, à plus grande échelle (n=10 985 étudiants en médecine)
“Venus and Mars on the benches of the faculty: influence of gender on mental health and behavior of medical students. Results from the BOURBON national study.” (5 juillet 2018)
https://www.jad-journal.com/article/S0165-0327(18)31118-2/fulltext