« La lutte contre les consommations nocives d’alcool devrait être une priorité de l’action publique ». C’est en ces termes que la Cour des comptes s’exprime à l’occasion d’un rapport critique qu’elle a rendu public le 13 juin dernier sur l’état de la politique actuelle en matière d’alcool en France.
Y est déploré le défaut de consensus sur le bilan économique global des consommations nocives d’alcool et leur coût sanitaire et social, incontestablement très élevé, notamment en termes d’années de vie perdues et de qualité de vie. Le rapport dénonce également cette tolérance issue d’un héritage culturel très sédimenté autour de l’alcool, rendant complexe une politique intégrée efficace de santé et de sécurité.