Une étude statistique publiée dans PNAS révèle des taux de mortalité croissants pour tout un segment de la population blanche d’origine non hispanique aux Etats-Unis, entre 1999 et 2013. Cette hausse de la mortalité concerne plus spécifiquement les individus alors âgés de 45 à 54 ans.
Ces données sont d’autant plus frappantes qu’elles suggèrent que la précarité et/ou la vulnérabilité ethnique ne sont pas seules en cause dès lors qu’il s’agit d’expliquer la mortalité prématurée. A l’ombre des grands enjeux de santé publique comme les cancers du poumon ou le diabète, c’est l’insécurité économique, le mésusage d’opioïdes, l’alcool ou encore – plus sournoise – la douleur physique et/ou psychologique associée au vieillissement qui semblent ici sous-tendre ces chiffres surprenants.
Source : Anne Case, Angus Deaton, “Rising morbidity and mortality in midlife among white non-Hispanic Americans in the 21st century“., PNAS