Le rapport du comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques du 9 décembre 2015 , sur la mise en œuvre des conclusions du rapport d’information n° 2385 du 20 novembre 2014, à propos de l’évaluation de la lutte contre l’usage de substances illicites, souligne l’importance du travail mené par le RESPADD avec les pharmaciens. Le Respadd remercie une nouvelle fois l’ensemble des professionnels qui ont participé à ce travail.
▶ Consulter le rapport
Extrait du Rapport :
cf Chapitre IV. B
Par ailleurs, seules 1 100 pharmacies participent à la récupération des 14 millions de seringues distribuées et/ou vendues aux injecteurs (cela inclut les trousses de prévention et les seringues à l’unité) alors que 11 000 pharmacies participent au dispositif spécifique de récupération des déchets d’auto-soins (qui permettent de récupérer les seringues utilisées par les diabétiques). Des réticences demeurent donc à l’égard des drogues illicites, d’autant que les relations des pharmaciens avec les toxicomanes peuvent être tendues, les personnes dépendantes pouvant se révéler particulièrement difficiles. Les rapporteurs avaient privilégié l’idée de développer le partenariat avec les pharmaciens et saluent par conséquent le financement par la direction générale de la santé d’un « guide de l’addictologie en pharmacie d’officine » conçu par le réseau de prévention des addictions (Respadd) ainsi que la signature en 2014 d’une convention de collaboration entre la Mildeca et le conseil national de l’Ordre des pharmaciens portant notamment sur la réduction des risques.
Ils soulignent aussi la publication par le Respadd d’un annuaire 2015 des programmes d’échange de seringues en pharmacie qui permet à tout un chacun de prendre connaissance des officines participant à un des 50 programmes en activité en 2015 dans 17 régions (à l’exception de l’Alsace, de la Corse, de la Haute et Basse Normandie, et de l’outre-mer).
Ils soulignent aussi la publication par le Respadd d’un annuaire 2015 des programmes d’échange de seringues en pharmacie qui permet à tout un chacun de prendre connaissance des officines participant à un des 50 programmes en activité en 2015 dans 17 régions (à l’exception de l’Alsace, de la Corse, de la Haute et Basse Normandie, et de l’outre-mer).