L’option militaire est de plus en plus décriée comme stratégie pour venir à bout des violences perpétrées par les cartels de drogues. Sanglantes et souvent plus préjudiciables que salutaires, ces interventions laissent place à un nouvel activisme citoyen. Après les assauts des forces armées, un groupe de militants a réussi à ré-enchanter Juarez, ville encore affublée du nom sinistre de murder capital of the world.
Ils ont proposé l’amélioration des conditions de vie des habitants avec des écoles, des hôpitaux rénovés, des centres communautaires et des opportunités de travail.
A force de mobilisations soutenues, en multipliant les actes de dénonciation de la corruption à travers des performances urbaines, le groupe a réussi à convaincre les pouvoirs publics et à obtenir le soutien du gouvernement fédéral, acquis à l’idée que le renforcement du pouvoir des citoyens est plus bénéfique aux populations que les interventions militarisées. Un bel exemple à suivre !
Source : Brian Stewart, “Mexico’s changing drug war: Can activism succeed where the army can’t?“, CBC News, 15 avril 2015